Cqoicebordel

Un blog ne servant à rien

 

Je sais que je ne sais pas

Le sage dit « je sais que je ne sais pas ».
Je ne suis probablement pas un sage, mais je dis la même chose : Je sais que je ne sais pas tout. Je sais que je ne sais pas ce que les gens pensent de moi. Je sais que je ne sais pas ce que je dis. Je sais que je ne sais pas ce qu’il faut faire. Je sais que je ne sais pas où je me vois dans dix ans (ni même dans dix semaines). Je sais que je ne sais pas certaines choses, et je sais que je n’en sais pas d’autres.

Tout ce que nous savons nous viens de ce que nos capteurs extérieurs nous ont apportés comme informations. Ce que nos yeux nous disent (ce que nous avons lu, vu à la TV, ou vu directement, in the old-fashioned way), ce que nos oreilles nous disent (radio, blabla…), notre nez (« tiens, mon gâteau est en train de brûler… ») etc. Mais maintenant, si ce que nous percevons est faux ? Forcément, ce que nous savons dans ce cas là est faux aussi : « crap in, crap out ».

Je vous donne peut-être l’impression de tergiverser, mais voilà où je veux en venir : ça vous est déjà probablement arrivé qu’un ou une de vos « ami(e) » vous dise « non mais tu sais, je suis vraiment désolé, mais je ne peux pas t’inviter à la fête, on est déjà trop nombreux, c’est tout petit chez moi, on sera en petit comité, on veut faire une soirée entre filles/mecs, c’est vachement loin de chez toi, ça vaut pas le coup, mais la prochaine fois, promis ! » (vous pouvez bien évidemment biffer mentalement des parties de la phrase pour coller au plus pret de votre histoire). Ces explications sont gentilles, compréhensible, bref, on comprend et on excuse.
Mais qu’est-ce que cette personne voulait dire vraiment ? C’est simple, c’est « t’es un gros boulet, un pervers, je supporte pas t’entendre parler, et puis d’abord, t’a un gros nez » (je tiens à rassurer ceux qui en avait besoin, tout ceci est probablement de la fiction, je ne fais qu’extrapoler, ne connaissant pas vraiment mon lectorat…).

Ce type d’hypocrisie est bien gentille, pour sauvegarder nos pauvres petits coeurs, mais dans la vrai vie, c’est des conneries, évidemment. Si ça continue ainsi indéfiniement, tout ce qu’on saura, ce sera de la crap. Et quand on s’en rendra compte, ce sera biiiieeeeennnn trop tard.

D’où ma requête d’aujourd’hui, à vous tous (oui, toi dans le fond, qui ne sais comment il a pu arriver ici) : je préfère dix mille fois qu’on me dise quelque chose qui peut être dur à entendre, et avoir une possibilité de m’améliorer, plutôt que d’entendre des hypocrisies comme ça, et croire avoir des « ami(e)s ». Ca a l’air con et bateau, et ça l’est certainement, mais je m’en fous totalement :o)

Dans la catégorié : Every-day life
Par Cqoicebordel
Le 23 février 2008
A 18:18
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